Comment jongler entre plusieurs langues lorsqu ‘on travaille à l ‘étranger ?

Comment jongler entre plusieurs langues lorsqu ‘on travaille à l ‘étranger ?

Dans un monde toujours plus globalisé et interconnecté, la maîtrise des langues est un atout indéniable. Conséquence : le lieu de travail, en particulier dans le secteur tertiaire, mais pas seulement, est devenu un lieu d’échange linguistique. En effet, les entreprises attirent des collaborateurs du monde entier. Si cet effet est évidemment très positif, il ne faut pas oublier que la coexistence de plusieurs langues entraîne également des conséquences inattendues, dont il faut avoir conscience lorsqu’on commence, par exemple, un nouvel emploi dans un nouveau pays. En clair, les entreprises sont de plus en plus multilingues, mais comment jongler entre plusieurs langues lorsqu’on travaille à l’étranger ?

Quelles sont les langues les plus demandées dans le monde professionnel ?

L’anglais est sans aucun doute la langue indispensable à maîtriser si vous souhaitez vous installer à l’étranger (mais pas seulement : de nos jours, vous pouvez avoir à préparer un entretien d’embauche en anglais même si vous restez chez vous). Depuis quelques décennies, l’anglais est la langue de référence dans le monde des affaires et il ne pourrait en être autrement, puisqu’il est le numéro un des langues les plus parlées dans le monde. Il est évident que la langue la plus parlée au monde en termes de locuteurs natifs, le chinois mandarin, revêt une certaine importance, car les relations commerciales avec la Chine sont fortes.

Si vous souhaitez rester en Europe, l’allemand est une langue de plus en plus importante à connaître. Il suffit de penser au nombre de personnes que Berlin continue d’attirer chaque année. Il ne faut cependant pas sous-estimer le poids du français et de l’espagnol, deux langues qui, en termes de nombre total de locuteurs, sont beaucoup plus répandues que l’allemand.

5 conseils pour jongler entre plusieurs langues lorsque l’on travaille à l’étranger : le guide pratique

Inspirez-vous des autres cultures

Un aspect essentiel du multilinguisme au travail est d’ordre culturel. Lorsque vous avez affaire à autant de langues, vous devez inévitablement faire face à autant de types de cultures différentes de la nôtre, certaines plus proches, d’autres plus éloignées. Discuter de ces différences culturelles est important non seulement pour mieux comprendre les personnes avec qui nous travaillons, mais aussi leur langue. Par exemple : est-il exact que les Italiens parlent plus que nous avec les mains ? Combien de bises pour se dire au revoir ? Et les bonnes manières à table ? Si tous ces sujets sont de bons moyens de briser la glace en faisant la conversation, ils vous aideront aussi à mieux comprendre comment la personne en face de vous pense.

Utilisez les gestes avec modération

Parmi les différences culturelles les plus marquées, même dans des cultures très proches de la culture française, figure la communication gestuelle. Par exemple, en Italie, les personnes ont tendance à beaucoup utiliser les mains lorsqu’elles communiquent, ce n’est pas seulement un cliché. Dans un contexte international, cependant, il est préférable de ne pas faire trop de gestes, car ce qui peut vous sembler un geste innocent peut être perçu comme étrange ou offensant par quelqu’un d’autre. Mieux vaut jouer la carte de la modération.

Parlez avec des phrases simples

Une des difficultés à prendre en compte lorsqu’il s’agit de jongler avec plusieurs langues dans le cadre d’un travail à l’étranger est que tout le monde n’a pas le même niveau de connaissance d’une langue donnée. D’ailleurs, le contraire serait étonnant. C’est pourquoi il est conseillé d’éviter les expressions idiomatiques trop recherchées et, d’une manière générale, les phrases trop complexes. Vous n’êtes pas dans une compétition pour savoir qui parle le mieux l’anglais : le plus important est de communiquer clairement et efficacement.

N’ayez pas peur de dire que vous n’avez pas compris

Aussi simple que cela puisse paraître, dans un environnement de travail où l’on parle plusieurs langues, il arrivera parfois d’en perdre votre latin. Il faut donc se rappeler qu’il n’y a rien de mal à demander à vos interlocuteurs de répéter et à admettre que l’on n’a pas compris. Voici quelques phrases en anglais que vous pouvez utiliser dans de tels cas :

  • I don’t know. (« Je ne sais pas »)
  • I don’t understand. (« Je ne comprends pas »)
  • Sorry, I’m afraid I don’t follow you. (« Excuse-moi, je ne suis pas. »)
  • I’m not quite sure if I understood you well. (« Je crains de ne pas avoir bien compris »)
  • I didn’t catch that. (« Je n’ai pas compris »)
  • Could you possibly speak more slowly? (« Peux-tu parler moins vite ? »)
  • Could you say that a little louder? (« Peux-tu parler un peu plus fort ? »)
  • Could you repeat the question, please? (« Peux-tu répéter la question s’il te plaît ? »)
  • Could you explain that to me again? (« Peux-tu me réexpliquer ? »)

Privilégiez l’écrit à l’oral

Bien sûr, dire les choses en face est toujours la meilleure solution, mais la communication écrite peut parfois s’avérer essentielle. D’autant plus si l’on doit jongler entre plusieurs langues lorsqu’on travaille à l’étranger. Dans ce cas, il est conseillé d’utiliser la forme écrite pour les communications importantes. Comme nous l’avons vu, les gens sont parfois trop timides pour admettre qu’ils ne comprennent pas et s’il s’agit d’une question capitale, il vaut mieux jouer la carte de la sécurité. 

En résumé, il est préférable que plusieurs langues soient présentes dans un même bureau plutôt que quelques-unes seulement, car les avantages sont nombreux. Mais il est vrai aussi que des complications peuvent parfois survenir : en suivant ces conseils, vous pourrez les limiter et apprécier tous les bienfaits du multilinguisme au travail !

Enseignement supérieur : CVPT débarque à Abidjan

Enseignement supérieur : CVPT débarque à Abidjan

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Ecole Supérieur de Commerce d’Afrique de l’Ouest (ESCAO), filiale du Centre de Valorisation Professionnelle de Tunis (CVPT) est un nouvel établissement d’enseignement supérieur privé, qui s’apprête à ouvrir officiellement ses portes à Abidjan.

Cette nouvelle Business School sous régionale de Management formera des étudiants et professionnels issus de l’Afrique de l’Ouest en mode hybride.

Première école en Afrique francophone à déployer cette innovation, ce nouvel environnement virtuel rassemble les espaces et les usages traditionnels d’un campus physique.

Une innovation inédite en Afrique par son ampleur dans le monde des technologies de l’éducation, qui illustre l’engagement de l’ESCAO à Abidjan en matière de pédagogie innovante et qui invente un nouvel environnement d’apprentissage, au croisement du presentiel et du distanciel. L’ESCAO aura pour objectif de se distinguer des autres institutions privées grâce à un programme d’études, riche et diversifié, et de la modernité de Sa haute technologie, permettant à cet établissement de répondre aux caractéristiques de l’école de demain. Cette nouvelle institution fournira en effet à ses étudiants un encadrement rigoureux, une formation transversale, permettant à l’étudiant d’obtenir un diplôme qui s’adapte à son écosystème du marché actuel confronté à une évolution technologique rapide…

A l’occasion une cérémonie d’inauguration est prévue avant la fin de l’année, pour faire découvrir les programmes cet établissement au profit des étudiants et des professionnels de la Côte-d’Ivoire en particulier et de l’Afrique de l’Ouest. M. Jean Marie KONE, président du conseil d’administration dudit établissement a déclaré que le choix d’ouvrir un nouvel établissement universitaire privé en Côte-d’Ivoire est né d’une longue expérience dans le domaine de la formation et de l’enseignement du CVPT. Il a ajouté dans ce sens que : ‘’ESCAO’’ est une Business School née de la volonté du CVPT de créer un grand projet pédagogique innovant en Côte-d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine avec une expertise réussie sur le continent et associée à des partenaires internationaux.
Concernant sa stratégie et ses méthodes de fonctionnement, M. Jean Marie Koné a ajouté également : “ESSCAO’’ favorisera les enseignements pratiques et orientés vers les métiers sous forme de cours, séminaires et conférences, ateliers, workshops. Nous ferons ainsi appel à l’expertise de plusieurs intervenants professionnels ivoiriens, et étrangers, spécialistes reconnus au niveau national et international dans leurs domaines de compétence“;

Il est à signaler que l’Ecole Supérieur de Commerce d’Afrique de l’Ouest l disposera d’un système d’enseignement à la pointe des dernières technologies, grâce à une interface de e-learning favorisant l’apprentissage à distance, l’autonomie, l’interaction entre les enseignants et les étudiants et un accompagnement personnalisé. En outre, cette université proposera des formations continues et académiques de niveaux LMD accompagnées par un enseignement pratique via des projets d’entreprises pour permettre aux étudiants de mettre œuvre des concepts et outils acquis durant leur cursus.
L’ESCAO prévoit parallèlement la mise en place d’un incubateur pour booster la créativité et l’envie d’entreprendre aux étudiants grâce au Startup lab.
Espérant faire de ces étudiants des véritables professionnels actuels et futurs l’ESCAO s’est fixé l’objectif de préparer ces diplômés à devenir à être managers opérationnels à travers une pédagogie innovante, efficiente et différenciée qui au-delà de la formation, offre aux étudiants une pointe de technologie avec son campus numérique pour renforcer les softs skills, concrétiser leurs projets et les amener sur la voie de l’entrepreneuriat, et ce, par un enseignement répondant aux attentes du marché du travail ivoirien et international.

Quelques photos de l’ESCAO

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