Jean Marie KONE, élu président de l’Union des Grandes écoles d’Afrique de l’Ouest.

Jean Marie KONE, élu président de l’Union des Grandes écoles d’Afrique de l’Ouest.

Le 07 septembre 2024 dernier, lors de l’assemblée générale de l’Union des Grandes Ecoles d’Afrique de l’Ouest (UGEAO) par visioconférence, le conseil d’administration a procédé à l’élection de son nouveau bureau. Jean Marie KONE, Président de l’ESCAO Business en Côte-d’Ivoire a été élu à l’unanimité président de l’UGEAO.

Jean Marie KONE et son équipe, très impliquée  dans la diversité des écoles qui composent des universités, des grandes écoles et des organismes en Afrique de l’Ouest, auront à cœur de développer un plan d’action en collaboration avec les membres. Et ce, tout en intégrant les grands changements qui se présentent, tels que la transition écologique, le développement soutenable ou encore l’évolution des procédures de certification et de reconnaissance par le Label qualité à l’étude au sein de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans la région.

À cette occasion, Jean Marie KONE a rappelé sa conviction profonde : « Nous devons continuer à soutenir et promouvoir la qualité et l’excellence du modèle de l’UGEAO, repenser et élargir nos actions au profit du développement des grandes écoles qui la composent et les rendre incontournables auprès des différentes parties prenantes. » 

Le nouveau bureau a la conviction profonde que l’UGEAO est un lieu de réflexion et de projets partagés structurants pour valoriser et promouvoir, et aussi défendre, les modèles et valeurs des écoles qui la composent. Les membres du bureau élu ont exprimé leur souhait de s’attacher, notamment :

  • À assurer la représentation et la promotion des modèles éducatifs des écoles membres, dans un contexte de changement, de valorisation d’un modèle de formation de qualité et de tensions historiques et renaissantes entre le secteur public et privé d’enseignement ;
  • À structurer un lieu d’échange, de collaboration et de travail où chacun de ses membres trouvera un intérêt et un engagement ;
  • À faire du sujet des ressources humaines une priorité, pour soutenir leurs développements ;
  • À partager les expériences sur la politique partenariale pour développer et faire rayonner la recherche ;
  • À défendre le modèle économique de ses membres et partager les bonnes pratiques en matière de fonctionnement budgétaire ;
  • À s’engager collectivement dans la transition écologique et la responsabilité sociétale ;
  • Et à s’inscrire dans un réseau régional de l’enseignement supérieur privé et de renforcer les actions de l’UGEAO.

UGEAO, créée sous forme d’association à but lucratif, pour unir les grandes écoles qui se reconnaissaient par leur volonté d’indépendance, l’UEGAO est aujourd’hui un nouvel acteur et interlocuteur de l’enseignement supérieur. Les  écoles membres de l’UGEAO, qui sont complémentaires, dans leurs actions, des établissements publics de l’enseignement supérieur, sont à la fois représentatives d’une longue histoire de l’enseignement supérieur privé en Afrique de l’ouest et d’une évolution permanente des réponses aux besoins des entreprises.

L’UGEAO les accompagne dans leurs actions auprès des instances institutionnelles pour défendre les valeurs qui les lient : indépendance, excellence, innovation, humanisme et laïcité. Lieu d’échange et de partage entre ses membres dans une volonté commune de progresser ensemble, de construire des projets pédagogiques, de recherche et d’engagement sociétal, l’UGEAO a à cœur de défendre les modèles et spécificités de ses membres. Faisant de leur diversité une force, l’UGEAO valorise toutes les initiatives, les idées, les expertises et les réflexions.

L’IA nous mène-t-elle vers une «catastrophe de niveau nucléaire»?

L’IA nous mène-t-elle vers une «catastrophe de niveau nucléaire»?

En mars 2023, Elon Musk, Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, et 1.300 autres personnalités ont appelé à mettre en pause la recherche sur l’intelligence artificielle (IA). Ils ne sont pas les seuls à s’inquiéter du développement de cette technologie.

Dans une enquête menée par l’Université Stanford et relayée par Al Jazeera, 36% d’un panel de 327 spécialistes en traitement automatique des langues craignent que dans le futur, l’IA puisse prendre des décisions qui mènent vers une «catastrophe de niveau nucléaire». Au contraire, 73% des experts estiment que l’IA peut conduire à des «changements sociétaux révolutionnaires».

Ces chercheurs interrogés jouent notamment un rôle clé dans le développement des chatbots, et ont été sondés entre mai et juin 2022, juste avant que la firme OpenAI ne sorte ChatGPT en novembre de la même année.

Des «défis éthiques»

«Ces systèmes possèdent une capacité à répondre à des questions, mais aussi à générer du texte, des images et du code, qui était inimaginable il y a dix ans. Ils surpassent de nombreux points de référence, anciens et récents», pointent les auteurs du rapport.